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L’art singulier de Florence Marie

A Honfleur,  au détour d’une ruelle, un portail aux couleurs de l’arc-en-ciel, une girafe au très long cou … « La Forge » (ancienne forge) de Florence Marie. Un univers fantastique fait de symboles, de figures fantasmagoriques, de couleurs, de dérision, de tendresse, de rires.

Un jardin rempli de créatures, de sculptures gigantesques, un souterrain couvert de mosaïques … comme un rêve d’enfant. Une maison peuplée de personnages peints sur les murs, de la cuisine au grenier, en passant par la chambre bleue, la chambre africaine, la chambre verte, la bibliothèque … Toiles, bois déchiquetés, vieilles cartes postales, bois flottés, mosaïques, racines, encres, métal récupéré, … Sous les bonnets rouges, des yeux verts nous observent. La magie de l’univers de Florence Marie s’offre à nous !

Autodidacte insolente, Florence Marie, entre tendresse et ironie, nous livre sa vie avec son cortège de doutes, de rires et de lumière.

Violeta Deltell

(Visionnez son atelier et quelques-unes de ses oeuvres ici)

Tout sur André Stas !

 

André STAS, le pataphysicien incollable s’expose au NEUF !

Né à Liège en 1949, André Stas est un représentant majeur du surréalisme wallon. Il est également licencié en philologie romane de l’Université de Liège.

Maître de l’absurdisme, grand « jardinier du paradoxe », pataphysicien notoire, proche des fous littéraires d’André Blavier (il est membre-fondateur de l’ « Institut International de Recherches et d’Explorations sur les Fous littéraires, Hétéroclites, Excentriques, Irréguliers, Outsiders, Tapés, Assimilés, sans oublier tous les autres … »), le « Professeur Stas » est un collagiste surdoué et internationalement reconnu doublé d’un redoutable humoriste, comme en témoignent, entre autres, ses apparitions fréquentes dans les pages de Fluide Glacial, magazine dont il partage le goût pour l’ « umour et la dérision ».

Stas est aussi un écrivain à part entière, comme en témoignent non seulement ses ouvrages publiés, mais aussi ses brèves de comptoirs et ses rugissants aphorismes. En 2009, il a reçu le Prix Xavier Forneret de l’Humour Noir pour son faux roman noir à clef, Entre les poires et les faux mages, dont la préface, signée par Jean-Bernard Pouy, présente l’auteur comme sachant « tout sur tout, à condition que ça soit du domaine du poil à gratter les crétins, les coincés et les bourgeois ».

Michel Delville